Événements

Usages de la vidéo dans les luttes féministes

Séance du séminaire Vidéo des premiers temps 1

Lundi 22 avril 2013 de 17h30 à 20h
Lieu : Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, Salle des commissions, 5 rue Vivienne 75002 Paris, Rez-de-chaussée

Second temps d’une série d’études de cas, cette séance propose d’interroger les contributions des collectifs féministes aux innovations de la « vidéo des premiers temps ». Dès les débuts du Mouvement de libération des femmes, celle-ci s’impose comme un outil de contre-information et d’agitation directe. Elle devient aussi un instrument stratégique au service d’une quête d’identité individuelle et collective. Maso et miso vont en bateau (1976) s’achève ainsi : « Aucune image de la télévision ne veut ni peut nous refléter. C’est avec la vidéo que nous nous raconterons ». Extraits de bandes et témoignages seront l’occasion d’éclairer l’apport des féministes comme « productrices » de pratiques, d’usages et de nouvelles formes filmiques, libres et inventives.

INVITÉES :
Dominique Barbier (monteuse, co-réalisatrice de À notre santé) ;
Anne-Marie Faure (réalisatrice, collectif Vidéa) ;
Josiane Jouët (professeure à l’Institut français de presse, co-réalisatrice de À notre santé) ;
Dominique Poggi (sociologue, co-réalisatrice de Manifestation contre la répression de l’homosexualité) ;
Nadja Ringart (sociologue, co-réalisatrice notamment de Maso et miso vont en bateau).