L’enseignement et ses supports : une approche génétique
Dans le cadre du séminaire Enseigner l’invention et la création dans les arts et les techniques
Jeudi 26 septembre 2013 de 9h30-13h
Lieu : Galerie Colbert, salle Mitry, 2 rue Vivienne 75002 Paris
Dans l’ensemble, on peut dire que l’étude des manuels, des traités, des manifestes ou autres textes à caractères artistiques ou techniques ont été privilégiés par rapport aux supports de cours à destination des professeurs ou des élèves (notes de cours des enseignants, sujets d’exercice, etc.) et en particulier les documents graphiques. C’est ainsi par exemple que les textes de Kandinsky sont souvent vus comme des manifestes ou des écrits d’artiste, tandis qu’ils sont le fruit de dialogues avec des collègues et des disciples de l’artiste. L’exemple des textes et des dessins liés à l’enseignement de l’architecture est de ce point de vue très instructif. Les cours de théorie de la composition ont été principalement examinés à partir de traités ou d’articles publiés et non des planches graphiques, des dessins exécutés au tableau, ou des maquettes montrées lors des leçons. On sait pourtant que les cours peuvent pendre, par ce qui est montré, grâce à l’emploi d’objets matériels ou virtuels tels que les images, les maquettes ou les outils, une orientation plus ou moins pratique, servir à éduquer le regard, « apprendre à voir », autrement dit, transmettre un savoir ni par l’oral ni par l’écrit, mais « par les yeux ». L’examen de la place faite à différentes périodes aux dessins et aux images ou autres objets médiateurs entre la description verbale et la réalité permet pourtant de repérer des évolutions fondamentales comme le développement d’approches plus abstraites, ou au contraire plus matérielles.
Présidente de séance : Nadia Podzemskaia
Guy Lambert (ENSA Paris-Belleville) et Valérie Nègre (ENSA Paris La Villette) : Le cours de Jean Prouvé au CNAM à travers ses notes et celles de ses élèves
Anna Sconza (Université Paris III Sorbonne Nouvelle) : Léonard et l’enseignement de la peinture
Répondante : Annie Bruter (Service d’Histoire de l’éducation)
♦ Résumé des interventions et biographie des intervenants ICI / HERE