La vidéo contre la télévision, tout contre
Séance du séminaire Vidéo des premiers temps 2
Lundi 5 mai 2014 de 17h30 à 20h
Lieu : Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, Salle des commissions, 5 rue Vivienne 75002 Paris, Rez-de-chaussée
Apparue tandis que se développaient des courants de réflexion théorique et critique sur les mass media, la vidéo légère s’est construite « contre la télévision, tout contre », selon une formule de Jean-Paul Fargier, tant du point de vue du dispositif (légèreté vs lourdeur) que du message idéologique (démontage, contre-information et droit de réponse). Cette séance du séminaire « Vidéo des premiers temps » propose d’interroger les modalités de coexistence et de confrontation entre « TV » et « VT » (video tape) à travers le parcours de deux réalisateurs ayant évolué dans et hors de l’institution télévisuelle. Entré à l’ORTF en 1966, Bernard Baissat a participé activement à la conception de programmes de télévision expérimentaux au Niger, en Côte d’Ivoire et au Liban et a été le témoin des résistances face à l’introduction de la vidéo légère à la télévision française dans les années 1970. Responsable du secteur audiovisuel du Centre d’action culturelle d’Orléans et du Loiret, Pierre Müller a réalisé plusieurs bandes vidéo de lecture critique de l’information et de la publicité à la télévision, en particulier Fait divers (1977), sous-titrée Autopsie d’un reportage télévisé.
INVITÉS :
– Bernard Baissat, cinéaste, journaliste à l’ORTF dès 1966, assistant-réalisateur à la télévision scolaire (1967-1968), puis réalisateur pour des télévisions éducatives en Afrique (1968-1974), responsable de Vidéo Liban (1974-1975) et réalisateur pour FR3 (1976-1981) ;
– Pierre Müller, réalisateur, responsable du Secteur audiovisuel du Centre d’action culturelle d’Orléans et du Loiret (MCO) de 1976 à 1984.